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Assemblée générale 2023 à Montagny

Rapport présidentiel présenté à l'assemblée générale du 18 novembre 2023 en la Salle du Conseil communal - Maison de Commune

Mesdames, Messieurs, chers membres,

Il m’incombe de faire un petit retour sur cette année 2023, et de dire quelques mots sur ces deux années de présidence avant de laisser mon mandat tout à l’heure.

Je passe en revue tout d’abord les stamms, qui nous ont permis de partager des sujets très divers, ce qui un des buts de ces rencontres.

  • Votre président a ouvert les feux le 27 avril avec un exposé intitulé : « Prahins et Chanéaz; 2 villages, 12 familles bourgeoises - Un survol des sources documentaires ».
  • Le 25 mai, nous avons eu le plaisir d’écouter Lise Favre nous parler de son roman historique paru chez Cabédita, intitulé : « Constance. Un itinéraire vers la liberté », mettant en scène le destin d'une jeune fille vaudoise, intrépide et intelligente, symbole d'une féminité battante au début du 20e siècle ; une aventure humaine qui se déroule entre 1900 et 1940, en Suisse romande, mais aussi dans la Russie tsariste et le Paris de l’entre-deux-guerres.
  • Après la pause de l’été, nous avons repris notre saison le 12 octobre avec la présentation de l’arbre généalogique des « de Palézieux dit Falconnet » déposé à la Doges, maison du patrimoine. C’est notre trésorier Jean Allaz qui a relevé et mis en forme cet arbre généalogique ; une suite sera certainement donnée …
  • Notre prochain stamm aura lieu le 23 novembre, la semaine prochaine, et c’est Aline Johner, chargée de cours à la section d’histoire à l’UNIL, qui nous présentera une conférence intitulée : « L'apport de la généalogie pour identifier la "culture sexuelle" dans le Pays de Vaud après la Révolution », reprenant en partie son livre sorti chez Alphil : « La sexualité comme expression d’identités religieuses et politiques dans le canton de Vaud (fin de l’Ancien Régime–1848) ». Nous vous encourageons à y assister, aussi  afin de prendre livraison de votre exemplaire de la Revue.

Quatre stamm, donc pour 2023. Et deux stamms sont d’ores et déjà programmés pour 2024 :

  • l’un sur la mise en lumière des ego-documents, présenté par Mme Sylvie Moret-Petrini;
  • l’autre une présentation d’un aspect de la thèse de Mme Jasmina Cornut, « Le poids de la famille dans l’entrepreneuriat militaire du service étranger helvétique de la fin 17e au milieu du 19e siècle ». Je profite de la féliciter pour sa brillante soutenance de thèse, le 27 octobre.

Au chapitre des évènements à venir, je profite de cette occasion pour signaler le 1er décembre, la conférence organisée par l’Association Vaudoise des Archivistes (AVA) à l’occasion de la révision de l’inventaire Poncer, un fonds détenu par les Archives de la Ville de Lausanne (AVL) ; votre président aura l’occasion d’apporter une petite contribution sur l’intérêt que représente cet inventaire et le travail de révision opéré par M. M. Philippe Broillet. M. Eggler et de Vaan apporteront les parties principales de cette conférence.

Nos deux sorties annuelles ont été de belles rencontres également :

  • Le 1er avril, à Neuchâtel, où nous avons pu visiter le Glossaire des patois romands sous la conduite experte de Mme Dorothée Aquino-Weber et de Mme Julie Rothenbühler ; haut lieu d’étude des patois, mais aussi des toponymes et des racines anthroponymiques. Un large compte-rendu en a été publié dans les NdC n° 116.
  • Notre deuxième sortie, le 9 septembre, s’est déroulé à Oron-le-Châtel et nous l’avons co-organisée avec Claude Rubattel, notre membre ici présent, et vice-président de la SSEG. La rencontre était ouverte également à l’institut fribourgeois d’héraldique et de généalogie. Une cinquantaine de participants, une visite guidée du château d’Oron, des conférences de MM. Oliver Rendu, Claude Rubattel, Jean-Marc Ray et votre serviteur. Vous en trouverez un compte-rendu dans le numéro des NdC n° 117, que vous venez de recevoir.

Un programme annuel qui me paraît riche et digne d’intéresser davantage de membres encore. L’occasion pour moi de vous encourager à chercher de nouveaux membres pour notre Cercle. Le travail pour préparer ce programme n’est pas de tout repos, mais ce n’est pas le seul cheval de bataille de votre comité.

Le comité s’est réuni à cinq reprises cette année, les 9 février, 27 avril, 25 mai, 28 septembre et ce matin 18 novembre.

J’ai pu rencontrer à nouveau Mme Delphine Friedmann, directrice des ACV, au début de l’année, dans une volonté de nous informer mutuellement et de nous tenir au courant de nombreux liens et besoins que nous avons en commun. Nous avons évoqué, en particulier, la satisfaction d’avoir vu la mise en ligne des archives de l’Etat civil, l’effet bénéfique sur la disponibilité du personnel de salle aux ACV, les prochaines priorités en ce qui concerne la mise en ligne ; les terriers sont dans la ligne de mire, la numérisation des registres de notaires est en projet, en priorité ceux de la ville de Lausanne ; les défis financiers et logistiques sont de taille cependant.

J’en viens à l’un des chantiers qui a occupé le comité cette année ; il s’agit de la numérisation des anciens Bulletins généalogiques vaudois (BGV), ancêtres de notre Revue vaudoise de génàalogie et d'hsitoire des familles (RVGHF), ainsi que des 12 numéros de notre Revue. Après avoir étudié deux offres, nous avons choisi de confier cette numérisation à E-Periodica, qui dispose d’une infrastructure adéquate et d’une bonne reconnaissance dans le monde scientifique ; la Revue historique vaudoise est déjà en ligne sur cette plateforme, par exemple. Nous vous donnerons des nouvelles dès que cette mise en ligne sera effective. Cette phase de numérisation comporte le traitement de 5'854 pages ! Il va sans dire que les trois dernières années de la RVGHF ne seront pas disponibles au téléchargement pour préserver l’intérêt de la forme papier, imprimée à grands frais, mais qui reste une vitrine de notre Cercle, témoin de la qualité du travail des rédacteurs.

Nous avons reçu une demande de la Bibliothèque nationale suisse pour l'archivage de nos Nouvelles du Cercle. Le travail de mise en ligne a été fait par Pierre-Yves Pièce, après inscription et enregistrement du Cercle comme éditeur. Ensuite, les NdC ont été déposées sur leur serveur.

En relation avec l’archivage, le comité vient de prendre la décision d’acquérir un disque dur HDD de bonne capacité pour permettre la conservation des travaux de recherche des membres du Cercle ; nous vous invitons à nous contacter pour y déposer vos fichiers GEDCOM et autres travaux généalogiques ; une version papier serait également idéale.

Un autre chantier important est la reprise des liens entre l’atelier de généalogie de Connaissance 3 et le Cercle ; Jean-Pierre Gendreau, membre de notre comité, a repris la présidence du comité de ces ateliers ; il a concocté un programme fort intéressant, dont le bilan est toutefois mitigé en ce qui concerne l’affluence. Une nouvelle façon de faire est testée sur ce 2e semestre. Nous espérons bien une reprise de l’intérêt après la période Covid, une pérennité de cet atelier, voire un lien encore plus étroit avec le Cercle et surtout un regain d’intérêt auprès d’un public potentiel somme toute très large. Je remercie Jean-Pierre pour son investissement dans ce domaine.

Un des défis les plus importants que nous aurons à relever ces prochaines années est le rajeunissement des membres du Cercle ; votre comité y réfléchit, des démarches ont été entreprises qui ont porté leur fruit, déjà ; nous allons continuer à le faire, mais je crois qu’une des pistes les plus prometteuses serait que chacun d’entre vous y intéresse ses enfants voire petits-enfants. C’est souvent dans des relations personnelles qu’il est possible de convaincre. Et pourquoi pas offrir une année de cotisation ; premier pas vers la fidélisation !

En conclusion, après ces deux années de présidence, je dirais que le travail n’a pas manqué, que les stamms, sorties, ateliers et publications nous ont permis d’élargir la palette de nos outils. Ce qui me tient à cœur, pour terminer, est que malgré les aspects utiles de la numérisation et le travail à distance sur les différentes plateformes, nous puissions continuer à cultiver des relations humaines saines ; que la généalogie ne soit pas seulement un travail de bénédictin dans sa cellule mais une mise en relation avec les vivants, qu’elle contribue au rayonnement de nos valeurs.

Marc Varidel, président